Informations
Nom :
LE PARISY
Prénom :

Sexe :
M
Titre :

Ordre :

Naissance :
1245 à Paris,75000,Paris,Île-de-France,FRANCE,
Décès :

Mariage :

Fiançailles :

Père :

Mère :


Femme(s) :

Enfant(s) :
Henry LE PARISY
Notes -Bretagne Morbihan Quistinic Statue : Sainte Geneviève

A propos d'une statue de Ste-Geneviève retrouvée dans les ruines du manoir de Saint-Geneviève en Inzinzac ayant appartenu à la famille LE PARISY.

Extrait d'un article rédigé par Diego Mens, Conservateur des Antiquités et Objets d'Art du Morbihan, pour le concours 2007 du Pèlerin Magazine "Un patrimoine pour demain" :

"Origine de la statue :

Cette statue ne provient pas de la chapelle où elle est conservée aujourd'hui. La qualité de la pièce, sa datation et son iconographie ne correspondent pas à cet humble chapelle sous le vocable de saint Guénolé, rebâtie à la fin du 17e siècle. Toutefois, sa présence dans celle-ci semble remonter à la date de reconstruction de cet édifice.

Afin de trouver l'origine de cette pièce de commande noble, il faut passer l'autre côté de la rivière du Blavet, sur la commune actuelle d'Inzinzac-Lochrist, avec les vestiges du manoir de Sainte-Geneviève. Ce site du 15e siècle a fait l'objet de fouilles archéologiques importantes qui ont mis en évidence un riche mobilier provenant de toute l'Europe médiévale, fruit de la commande des constructeurs de ce manoir.

Cette famille, originaire de la capitale du royaume de France, comme le patronyme l'indique, est proche de la famille ducale, et représente l'une des familles importantes de Vannes au 15e siècle. Le premier membre de cette famille, installé dans ce diocèse, est Jean Le Parisy, évêque de Vannes de 1312 à 1344, qui siège au conseil ducal de Bretagne. Henry Le Parisy II est grand maître de la Vénerie du Duc en 1403 et occupe des fonctions importantes. C'est lui qui commence la construction de ce manoir sous le vocable de la protectrice de Paris, construction achevée par son fils Henry, qui succède à son père dans la charge de grand fauconnier ducal. Epoux de Marie de Severac, Henry III est sans doute le commanditaire decette statue à un atelier picard, à l'instar du milieu ducal, ouvert aux influences artistiques de l'Europe du nord. Cette statue présente de nombreuses similitudes avec une oeuvre contemporaine conservée à la cathédrale de Beauvais, illustrant sainte Angadrême, patronne de la ville, en particulier en ce qui concerne le modelé du visage.

Si les fouilles archéologiques n'ont pas mis en évidence de chapelle dans cet ensemble manorial, les dimensions modestes de cette statue, son socle gravé du nom en latin de la sainte permettent de penser qu'il s'agit toutefois d'une statue dedévotion, réservée à la famille et aux occupants du manoir. Elle aurait pu être placée dans un oratoire particulier.

La famille, par différentes alliances, perd le manoir au début du 16e siècle, qui tombe peu à peu en déshérence, et devient propriété des Robien. Le parcours de cette statue jusqu'à son arrivée à Locunolé reste un mystère à éclaircir".
Objets multimedia
Carte